Histoire, modèles, collection & prix
C’est quoi un Tamagotchi et pourquoi c’était la folie dans les années 90 ?
Le Tamagotchi, c’était l’animal de compagnie que tes parents ne pouvaient pas t’interdire, mais qui te faisait flipper à l’école ! Il fait partie des objets cultes des années 90 ! Lancé par Bandai en 1996 au Japon (et chez nous en 1997), c’était un œuf électronique en plastique, pas plus gros qu’un porte-clés, qui contenait la vie et la mort d’une créature pixelisée. Un concept simple : tu l’élèves, tu le nourris, tu le nettoies… ou tu le regardes disparaître.
Flashback 97 : Le génie derrière ça ? Aki Maita et Akihiro Yokoi. Leur idée géniale ? Satisfaire l’envie irrépressible d’avoir un animal de compagnie, sans les poils ni les promenades sous la pluie.
L’objet de tous les désirs (et de toutes les interdictions) : Avouons-le, on l’a tous sorti sous la table en classe, guettant le moindre « bip-bip » critique. Le Tamagotchi est rapidement devenu l’ennemi public numéro un des enseignants. Imaginez l’ambiance : des interdictions en série dans les écoles du monde entier ! L’objet était si rare au début qu’il fallait se battre pour en avoir un. Un vrai must-have qui définissait ton statut social à la récré.
⚡ Chiffre Insolent : Plus de 91 millions d’unités ont été vendues dans le monde jusqu’en mars 2023. Oui, il a survécu à la bulle, au bug de l’an 2000 et à toutes nos négligences d’enfants. Respect.
Quels étaient les Tamagotchis des années 90 (modèles P1/P2, variantes, éditions spéciales) ?
Le Tamagotchi, c’est comme les jeans Levis 501 : il y a l’original et tout le reste. Mais les originaux, c’était les meilleurs (et les plus chiants). Un peu comme les Pogs de notre enfance : pleins de copies qui ne valent pas les originaux !
P1 et P2 : La sainte trinité du pixel :
P2 (Generation 2) : L’évolution majeure ! De nouveaux persos, de nouvelles coques. Les nouveaux jeux, qui étaient la principale différence, consistaient souvent à un mini-jeu de devinette : par exemple, prévoir si un chiffre aléatoire sera plus grand ou plus petit qu’un autre, pour augmenter le bonheur de la bestiole. On passait notre temps à comparer nos coques : la transparente à paillettes, la fluo, la marbrée… Le luxe des années 90 !
P1 (Generation 1) : Le classique. L’interface basique, les boutons qu’on connaissait par cœur. Et la peur constante de faire une « care mistake » (erreur de soin) et de voir notre petit Mametchi se transformer en un truc moche et boudeur. Mametchi était d’ailleurs l’un des personnages adultes les plus prisés (et les plus difficiles à obtenir) : il est facilement reconnaissable à sa tête ronde et ses grandes lunettes. Il était l’incarnation de la réussite !
Quand Bandai a commencé à s’emballer : Après le succès initial, Bandai a lâché les chevaux et a sorti des variations thématiques. On se souvient de l’Angelgotchi (1997), où on élevait un ange, ou des éditions bizarres comme le Mothra Tamagotchi (oui, la grosse mite de Godzilla). Si vous en aviez une version promo JAL (Japan Airlines), vous étiez le roi ou la reine des collectionneurs du quartier.
Scènes de liesse et de piraterie : Qui se souvient des queues devant les boutiques ? On se serait cru à l’ouverture d’un nouveau Star Wars. Et pendant qu’on se battait pour l’original, la piraterie faisait déjà rage. Dès 1997, des millions de contrefaçons inondaient le marché. C’est le signe ultime d’un succès : quand les pirates s’en mêlent, c’est que vous tenez un truc en or.
Comment fonctionne un Tamagotchi ? (nourrir, jouer, hygiène, sommeil, santé)
Le Tamagotchi, c’est un peu le premier coach de vie. Il t’apprenait les responsabilités… ou la culpabilité.
Le Cercle Vicieux (et Addictif) des Soins :
- « Feed me now ! » : Tu lui donnais de la bouffe (souvent un pain) et un snack (souvent un gâteau) pour satisfaire la faim et le bonheur.
- « Play with me ! » : Le mini-jeu idiot qui prenait 10 secondes, mais qui te sauvait la mise.
- « Poo-poo ! » : La petite pile d’excréments pixelisée. L’oubli de nettoyer était la première porte ouverte vers la maladie et, osons le mot, la mort.
- « Nighty-night » : Éteindre la lumière à l’heure, sinon, il était grognon (et on se sentait coupable).
L’enjeu de l’évolution : Ce n’était pas un jeu linéaire. Le personnage que tu obtenais à l’âge adulte dépendait du nombre d’erreurs commises. Un vrai jugement moral dans la paume de la main.
Le Tamagotchi 2025 (il a bien grandi) : Les générations récentes ont complètement pété les plombs technologiques. Oubliez le N&B, on est sur de la couleur, du Wi-Fi (Uni 2023), de la caméra (Pix) et de l’infrarouge (Connection 2004) pour que ton Tamagotchi puisse dater et se marier. À l’époque, on était déjà fous de joie juste parce qu’il n’était pas mort.
💀 Le mythe qui nous a tous fait pleurer (et flipper) : il n’est pas mort, il hiberne !
On va se le dire : si vous avez vécu la Tamagotchi-mania des années 90, vous avez forcément eu cette sueur froide. Quand, malgré vos efforts (oui, même si vous aviez séché le cours d’histoire pour lui donner son goûter), l’écran affichait cette maudite croix ou ce petit fantôme… C’était le drame. Et pire encore, la rumeur qui courait à l’époque : « Il est mort, il faut en racheter un neuf ! C’est du one-shot ! »
Sérieux, Bandai aurait été aussi cruel ? Non. Bien sûr que non ! C’était le plus grand mythe de notre enfance, l’équivalent du bug de l’an 2000 pour les gamins. En réalité, votre Tamagotchi n’était pas un achat unique destiné à finir à la poubelle après une semaine de négligence. Il suffisait d’appuyer sur deux boutons (le fameux combo magique A+C) pour faire apparaître un nouvel œuf et relancer la machine !
On imagine le soulagement si on avait su ça dès le départ. Pensez à toutes ces économies de poche… et à ces moments de panique où on enterrait dignement l’objet (ou on le cachait sous le lit, honteux). Finalement, le Tamagotchi des années 90 était comme nous : toujours prêt pour un reset et une deuxième (voire douzième) chance. Parce qu’on adorait ça, avouons-le.
Quels sont les différents personnages et évolutions possibles ?
C’est là que le Tamagotchi nous donnait une leçon de vie : l’effort paye (ou pas).
Le Karma du Pixel : Ton bébé Tamagotchi passe par plusieurs phases : bébé, enfant, ado, et enfin, adulte. L’adulte que tu obtiens est le reflet direct de tes « care mistakes » (erreurs de soins).
- Le Bon Élève : Si tu étais aux petits soins, tu avais droit aux stars comme Mametchi (le génie) ou Mimitchi (l’élégante). La fierté de la cour de récré !
- Le Négatif : Si tu oubliais de nettoyer la litière virtuelle ou de jouer avec lui, tu te retrouvais avec des personnages bizarres, grincheux, voire carrément laids (coucou Kuchipatchi, l’anti-héros). La punition ultime !
Aujourd’hui, il existe des wikis entiers pour décortiquer les arbres d’évolution. C’est dire à quel point on a pris ça au sérieux !
Quelles sont les principales séries de Tamagotchis ?
Le Tamagotchi, c’est une famille nombreuse. Si tu ne connais que l’Original, tu as manqué quelques épisodes de cette saga de poche.
| Série | Année du 1er lancement | La Grosse Nouveauté Qui Change Tout |
| Tamagotchi Original | 1996 | Le concept de base : la vie en N&B. |
| Tamagotchi Connection | 2004 | L’IR (Infrarouge) ! Enfin, on pouvait marier nos bêtes et faire des bébés. |
| Tamagotchi Meets/On | 2018/2019 | Écran couleur, Bluetooth, et on pouvait mélanger les gènes. Génétique Virtuelle ! |
| Tamagotchi Uni | 2023 | Le Wi-Fi ! On est dans le Tamaverse. Ton Tamagotchi sort de la coquille et va à des festivals en ligne. |
En gros, on est passé d’une bête noire et blanche qui meurt si on oublie la chasse d’eau, à un ado connecté qui t’envoie des selfies depuis le Tamaverse. Notre enfance est dépassée.
Existe-t-il des séries de Tamagotchi uniquement vendues au Japon ?
Oui, et c’est la raison pour laquelle certains adultes sont fauchés.
Le Graal des Collectionneurs, c’est le Tamagotchi importé ! Bandai, c’est japonais, et ils se lâchent sur leur marché domestique.
Si tu vois un Tamagotchi Meets ou une édition spéciale Meets Sanrio (avec Hello Kitty, quoi !), il y a de fortes chances qu’il ait fallu passer par la case Import Japon. Ça coûte cher en frais de port et en douane, mais ça offre :
- Des personnages exclusifs (souvent basés sur des anime trop japonais pour nous).
- Un packaging qui claque (bien plus coloré et fourni que les versions EU).
- Le prestige d’avoir un objet que personne dans ton cercle ne possède.
C’est ça, la collection : la quête de la rareté qui t’oblige à décrypter un mode d’emploi en Kanji. Ce que l’on veut dire, c’est que le manuel d’utilisation est uniquement en japonais, utilisant ces caractères complexes, rendant le jeu plus difficile à comprendre sans traduction !
Tamagoshi prix : combien ça coûtait dans les années 90… et en 2025 ?
Accrochez-vous, on va sortir la calculette de l’inflation.
1997 : Le prix du bonheur (et de la frustration) :
- En France, on le trouvait autour de 99 FRF (Francs Français).
- Conversion rapide : ça nous fait environ 15,10 €.
- Souvenir : Ce prix était assez élevé pour te faire casser ta tirelire après des semaines de négociation avec tes parents.
2025 : Ça coûte combien, la nostalgie ? (Nous parlons ici plus spécifiquement des modèles 2025)
| Modèle / série | Fourchette de Prix (Indicative) | Verdict |
| Tamagotchi Original (réédition) | ~18–30 € | Le prix de deux places de ciné. Raisonnable pour un retour en enfance. |
| Générations récentes (Pix / Uni) | ~50–70 € | | | | Le prix d’un jeu vidéo de console. Faut amortir le Wi-Fi et la caméra ! La nostalgie commence à avoir un prix | |
| Vintage ou Éditions Spéciales | ~80–120 €+ | Pour les collectionneurs qui ont de l’argent de poche d’adultes. Le prix dépend de la boîte intacte (NIB) et de la rareté. |
On peut en trouver des très peu chers sur des sites hard discount, mais attention à la qualité…
Combien de Tamagotchis ont été vendus dans le monde (et en France) ?
C’était pas juste une mode ; c’était un raz-de-marée planétaire.
- Le Total Colossal : On parle de plus de 91 millions d’unités vendues dans le monde (et on vise les 100 millions sous peu). Un nombre digne des plus grands succès de l’histoire du jouet.
- Le Pic de la Folie (1998) : En l’espace de deux ans, environ 40 millions d’unités avaient été écoulées. Pour Bandai, ça devait ressembler à un feu d’artifice de billets de banque.
- La France en sueur : Chez nous, l’hystérie était totale. En 1997, on comptait 80 000 acheteurs en seulement trois semaines. C’est le genre de lancement qui vous fait regretter d’avoir sous-estimé la puissance du jouet à pile.
Des “infos croustillantes” autour des Tamagotchis
Parce que le phénomène était si gros, il a laissé derrière lui quelques histoires juteuses (et un peu tristes).
Le grand gâchis de 1998 : L’excès de confiance (ou la cupidité) a frappé. Bandai a surproduit comme jamais, puis le soufflé est retombé. Résultat : une perte estimée à 6 milliards de yens et l’obligation de détruire des stocks. Oui, des Tamagotchis ont connu le sort du jeu E.T. d’Atari de 1982, qui fut un tel échec commercial qu’il fallut enterrer des millions de cartouches dans le désert. On appelle ça la « Bulle Tamagotchi ».
Le Tamagotchi de bureau pour adultes : Vous vous souvenez de l’E3 1997 ? Bandai a sérieusement présenté des portages PC/CD-ROM et clamait que le Tamagotchi était l’antidote parfait pour les businessmen stressés. L’idée ? Gérer son animal entre deux réunions pour décompresser. Imaginez l’ambiance au bureau.
La razzia sur les contrefaçons : Pendant que les kids jouaient, la police japonaise faisait des descentes. Des millions d’unités piratées ont été saisies. Quand tu es contrefait à grande échelle, tu as atteint le statut d’icône pop.
Quels Tamagotchis se vendent encore aujourd’hui (2025) ? Peut-on encore en acheter ?
Spoiler : Oui, et ils sont plus sophistiqués que jamais. Si vous avez la subite envie de revivre ce stress permanent (mais agréable), vous avez le choix :
Tamagotchi Paradise avec des animaux exotiques et une île paradisiaque… Rien que ça !
Le Retour aux Sources : Les rééditions Original P1 et P2 sont toujours là. Parfaites pour le trip nostalgie sans se ruiner.
La Nouvelle Génération Connectée : Les modèles Uni et Pix sont les stars du moment. Ils se connectent entre eux, ont des écrans couleur et des mises à jour. C’est le Tamagotchi pour ceux qui ont des smartphones.
La Chasse au Trésor : Le marché de l’occasion regorge de modèles vintage ou de licences japonaises.
Un conseil d’ami : Si vous achetez une version japonaise, vérifiez bien la compatibilité régionale et la langue des menus. Un Tamagotchi entièrement en japonais, c’est stylé, mais si vous ne comprenez pas pourquoi il est malade, c’est l’angoisse garantie !
Comment débuter une collection de Tamagotchis sans se ruiner ?
Tu veux une collection qui claque, sans vider ton compte épargne ? Voici les tuyaux d’initié.
- Commence par l’Original Réédité : Le prix est bas, ça te permet de te familiariser avec les bases et la communauté.
- Le Vintage, mais en Bon État : Si tu vises le vintage des années 90, vérifie la boîte. Le terme magique, c’est NIB (New In Box). Plus c’est scellé, plus le prix s’envole.
- L’inspection technique : Sur l’occasion, demande des photos du compartiment à piles. Une fuite de pile, c’est la mort du Tamagotchi vintage.
- Évite les Faux-Semblants : Fais la différence entre un vrai Tamagotchi Bandai et une copie générique ou un concurrent de l’époque (coucou Digimon).
Une collection réussie n’est pas celle qui est la plus chère, mais celle qui raconte le mieux ton obsession des années 90.
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