Que raconte le film Rasta Rocket (Cool Runnings) ?

Une course vers l’impossible
Au départ du film Rasta Rocket, Derice Bannock est un jeune sprinter jamaïcain bien décidé à se qualifier pour les Jeux Olympiques d’été. Mais voilà : lors des qualifications, un accident sur la piste ruine ses chances (et celles d’autres athlètes). Plutôt que de renoncer à son rêve olympique, Derice trouve une autre voie… littéralement : celle du bobsleigh, un sport d’hiver dont il n’a jamais entendu parler.
Ce film culte des années 90 commence bien ! Vous verrez par la suite, il ne manque pas de scènes rocambolesques (wahou j’ai réussi à l’écrire correctement !), colorées, comme on pouvait en faire à cette époque.
Un projet givré qui ne fait pas l’unanimité
Avec l’aide de Sanka Coffie, son meilleur pote, pilote de push-cart (l’équivalent local d’une caisse à savon), ils tentent de monter une équipe jamaïcaine de bobsleigh. Pas évident de convaincre qui que ce soit… jusqu’à ce qu’un ancien champion américain tombé en disgrâce, Irv Blitzer, accepte de les coacher. Commence alors une série d’entraînements improbables sur une île où il ne neige jamais, sous les rires moqueurs de la fédération locale.
Des débuts difficiles, réalité glaciale
Arrivés à Calgary, les Jamaïcains se confrontent à une réalité glaciale : ils n’ont pas le bon équipement, pas de soutien officiel, et aucune expérience. Ils sont la risée du village olympique. On ne comprend pas pourquoi ils sont là ! Mais à force de persévérance (et de quelques bons vieux coups de gueule du coach), ils s’améliorent, peaufinent leurs virages et commencent à étonner tout le monde.
Attention, SPOILERS : ce qui se passe dans Rasta Rocket, version complète
ZONE SPOILER : Une progression fulgurante
Leur style décalé, leur bonne humeur et leur détermination séduisent le public. Malgré les préjugés, ils se qualifient pour les manches suivantes. L’équipe devient la star inattendue des Jeux, galvanisée par l’esprit d’équipe, la musique reggae dans les vestiaires, et l’inévitable œuf fétiche de Sanka.
ZONE SPOILER : Le crash, le final
Lors de la manche décisive, le rêve semble à portée de main… mais le bobsleigh heurte un mur de réalité : un accident spectaculaire met fin à leur course. Pourtant, les quatre Jamaïcains se relèvent, redressent leur bobsleigh… et le portent fièrement jusqu’à la ligne d’arrivée, sous les applaudissements du monde entier. Une fin émouvante, sans victoire sportive mais avec une immense victoire humaine.

Rasta Rocket est-il inspiré d’une histoire vraie ?
Oui, et même plus incroyable que le film
Derrière la comédie se cache un fait réel : aux JO de Calgary en 1988, une équipe jamaïcaine de bobsleigh a bel et bien concouru pour la première fois de son histoire… sur de la vraie glace, hein. Les quatre hommes (des militaires, pas des sprinteurs) ont appris le bobsleigh en quelques semaines à peine.
Le film enjolive, mais respecte l’essentiel
Le scénario a romancé certains éléments : pas d’œuf porte-bonheur, pas de Sanka rigolard, et leur bobsleigh ne s’appelait pas “Rasta Rocket” mais “Jamaica 1”. En revanche, le crash en fin de parcours est vrai. Et les images utilisées dans le film viennent carrément des vraies caméras olympiques.
Quelles anecdotes insolites sur le tournage de Rasta Rocket ?

Quand Disney force un accent… pas très authentique
Disney a demandé aux acteurs de parler avec un accent jamaïcain “adoucit”, jugé plus compréhensible pour le public international. Résultat ? Certains Jamaïcains n’ont pas vraiment reconnu leur propre patois. Merci Disney et sa culture du « trop propre ». On aura bien rigoler quand même.
Des scènes coupées (et fumées)
Une scène coupée montrait Sanka planquant un joint dans un bonhomme de neige. Jugée trop “limite” pour un film familial, elle est restée dans les limbes du montage. Dommage, ça aurait pu faire un ptit clin d’oeil au film aussi culte « How High » !
L’œuf de Sanka, devenu relique pop culture
Oui, Doug E. Doug a vraiment gardé cet œuf en plastique, cet objet devenu culte dans la pop culture. Il l’a montré dans une interview des années plus tard. Preuve que les accessoires débiles peuvent devenir des trésors sentimentaux (on a tous au fond de notre placard un objet complètement inutile donc absolument indispensable).

Quel est le casting du film Rasta Rocket ?
Des acteurs au top de leur coolitude
- Doug E. Doug (Sanka Coffie) : le rigolo du groupe, au timing comique impeccable.
- Leon Robinson (Derice Bannock) : le rêveur sérieux, sorte de coach dans l’âme.
- Malik Yoba (Yul Brenner) : brute au grand cœur.
- Rawle D. Lewis (Junior Bevil) : le petit gars timide qui prend de l’assurance.
- Et bien sûr, John Candy, immense acteur comique dans l’un de ses derniers rôles.
- Sans compter d’autres rôles tenus par Peter Outerbridge, Raymond J. Barry, Larry Gilman…
Des castings qui auraient pu être très différents
Fun fact : Tupac, Cuba Gooding Jr. ou encore Denzel Washington ont été envisagés pour les rôles principaux. C’est dire l’intérêt autour du projet, même avant sa sortie.

Répliques cultes, parfois improvisées
“Feel the rhythm, feel the rhyme, get on up, it’s bobsled time!” — Cette réplique a été improvisée pendant le tournage et validée par le réal sur le champ. Comme quoi, l’inspiration vient souvent quand on glisse.
Impossible d’oublier :
« Sanka, t’es mort ? – Ouais, mais j’suis pas crevé. »
Où a été tourné le film Rasta Rocket ?
Des plages de Jamaïque au froid polaire canadien
Les premières scènes ont bien été tournées en Jamaïque, mais la majorité des scènes de bobsleigh se sont déroulées à Calgary, au Canada. Températures ressenties : jusqu’à -25 °C. Pas évident pour des acteurs peu habitués au froid extrême ! Ils ont tourné en condition réelle : chapeau, même moi je supporterai pas ce froid !
Des cascades réelles, d’autres évitées
Les séquences de descente en bobsleigh ont mêlé effets spéciaux, cascades et… images d’archives. Le crash final ? C’est le vrai crash de l’époque. Disney a racheté les droits aux télés olympiques pour l’intégrer tel quel au film.
Combien a rapporté Rasta Rocket au box-office ?

Une petite production, un carton mondial
Avec un budget de 14 à 17 millions de dollars, le film en a rapporté plus de 155 millions à travers le monde. Aux États-Unis comme en Europe, il a été un vrai hit.
Un carton en France aussi
Le film a attiré plus de 3 millions de spectateurs en France, où l’on aime visiblement les histoires d’outsiders qui gagnent… dans le cœur du public. Il figure toujours parmi les films Disney les plus diffusés à la télé française.
Quelle est la signification du titre Cool Runnings ?

Une expression jamaïcaine zen
“Cool Runnings”, ça signifie littéralement “Peace be the journey”. Une expression typique des Caraïbes, qui invite à rester cool, même quand le monde s’emballe. On connait le film plutôt sous son titre « Rasta Rocket » mais ce second titre, plutôt utilisé côté USA, prend tout son sens.
Le film montre que l’important, ce n’est pas d’arriver en tête, mais de faire le chemin avec fierté et détermination. Un message simple, mais qui touche encore aujourd’hui.
Le film Rasta Rocket est-il basé sur une histoire vraie ?
Oui, il s’inspire de la vraie équipe jamaïcaine de bobsleigh aux JO de 1988.
Qui joue le coach dans le film Rasta Rocket ?
Le coach Irv est interprété par John Candy, icône du cinéma comique américain.
Est-ce que l’équipe jamaïcaine a vraiment crashé ?
Oui, et le film utilise même les images réelles de l’accident aux JO de Calgary.
Pourquoi le titre Cool Runnings aux USA ?
C’est le titre original, plus en phase avec la philosophie jamaïcaine “Peace be the journey”.
Quelle est la réplique culte du film ?
“Sanka, t’es mort ? – Ouais, mais j’suis pas crevé.” Classique, éternelle, inimitable.